Micro-polluants : le projet REGARD récompensé

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Bordeaux Métropole, associée à neuf partenaires dont l’Ineris, participe depuis 2015 à un programme de recherche national nommé REGARD (REduction et Gestion des micropolluAnts sur la métRopole borDelaise).

Ce programme a remporté le prix LFB « Environnement et Santé » dans la catégorie "Etude des solutions innovantes".

Coordonné par le LyRE, Centre Recherche et Développement de Lyonnaise des Eaux à Bordeaux, le projet a pour finalité la protection et l’amélioration de la qualité de l’eau des milieux naturels de la métropole. Il s’agit, de manière globale et intégrée, de traiter la question des micropolluants sur le territoire de Bordeaux Métropole, depuis l’ensemble des sources émettrices existantes, jusqu’à leur devenir dans le milieu naturel.
Il a pour objectifs :

  • de caractériser la pollution de quatre sources d’émission (pluviale, domestique, industrielle et hospitalière) étudiées en parallèle ;
  • de proposer une priorisation des substances présentant un risque pour la qualité des milieux aquatiques (à partir de la méthodologie NORMAN) ;
  • de tester et évaluer des actions de réduction des impacts (comme des mesures comportementales, organisationnelles ou de traitement).

Le porteur du projet a fait appel à l'Ineris :

  • pour intervenir dans la priorisation des substances ;
  • pour la mise en œuvre des analyses biologiques in vitro et in vivo.

L'institut intervient dans les deux premières phases du projet. Un grand nombre de micro-polluants organiques et métalliques sont recherchés sur une soixantaine de sites : dans les eaux pluviales, les eaux usées d’origine domestique, hospitalière et industrielle, les eaux usées brutes, traitées et les boues de station d’épuration, ou encore dans le milieu naturel. 

 

Le projet REGARD a été retenu, avec 12 autres, dans le cadre de l’appel à projet intitulé « lutter contre les micropolluants dans les eaux urbaines » lancé en 2013 par l’office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) avec les agences de l’eau, le ministère en charge de l’écologie et le ministère en charge de la santé.
Ce prix récompense tous les acteurs qui luttent pour diminuer l’effet potentiellement néfaste du rejet de médicaments dans les eaux. Il est parrainé par le groupe LFB (laboratoire biopharmaceutique français) et soutenu par le ministère en charge de l’environnement. La pollution de l’eau par les micropolluants est en effet un problème préoccupant : connaitre et réduire cette pollution est un enjeu environnemental et sanitaire important.